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Open space et espaces dynamiques : le bureau comme lieu de vie

À nouveaux modes de fonctionnement, nouvelles manières de voir les espaces de travail. Du début de l’open space au flex office et aux espaces dynamiques, petite rétrospective qui met en lumière le besoin des salariés de considérer le bureau comme un lieu de vie et donc… de s’y sentir bien.


Flex office - acoustique

Décloisonner les espaces rigides

C’est en 1936 que l’architecte américain Frank Lloyd Wright construit le Johnson Wax Building, lieu qui devait améliorer la vie quotidienne des employés de la société et leur productivité. À l’intérieur, tout s’organise autour d’une grande salle de travail sans cloison. C’est l’ancêtre de l’open space, concept qui devait faciliter la circulation de l’information en rapprochant les groupes de travail. L’administration se trouve dans des grandes salles, les managers dans des bureaux individuels et les plus hauts placés dans des bureaux plus luxueux.

Mais il faudra attendre les années 60 pour que ce concept prenne toute sa place. Les salariés commencent à en avoir assez des espaces rigides et hiérarchisés. En 1968, le designer Robert Propst conçoit le premier « mini bureau », appelé cubicle. Il consiste en un plan de travail fixé à un panneau à mi-hauteur, relié à deux autres cloisons pour former une petite cellule ouverte sur un côté. Accolés les uns aux autres, ils offrent des possibilités d’aménagements multiples, tout en proposant une zone d’intimité à chacun. L’open space permettait ainsi d’augmenter la superficie de l’espace avec un très faible investissement, malgré des inconvénients apparus très vite comme l’absence de personnalisation, le bruit ou les distractions causées par les voisins.

De l’open space au flex office

Dans les années 80-90, le travail dans les bureaux devient plus souple, avec des équipes autonomes et flexibles, une information plus fluide et des outils informatiques qui conditionnent les espaces de travail. On voit apparaître le concept de « non-territorial office », ou « combi-office », qui va offrir encore plus de flexibilité dans l’aménagement mais aussi pour l’utilisateur. Les lieux ne sont plus aménagés selon les besoins mais en fonction de leur destination (la photocopie, les réunions, etc.). Les salariés circulent entre ces espaces et l’organisation spatiale dépend aussi du câblage qui doit lier les outils informatiques entre eux et les relier avec l’extérieur.

La logique est poussée plus loin en 1995 par le cabinet Arthur Andersen à Paris où les collaborateurs, souvent en mission chez les clients, n’avaient plus de bureau attribué mais juste un caisson personnel sur roulettes. Il fallait alors réserver son bureau pour une durée variable. Le précurseur du flex office !

Des nouveaux espaces de travail pour de nouvelles manières de travailler

Mais, dès le début des années 2000, de nouvelles exigences apparaissent et le sens du travail prend le pas sur la valorisation statutaire. L’espace doit alors être agréable et inspirant et le concept de bureau comme lieu de vie apparaît (avec des canapés, des poufs, des baby-foot, etc.).

C’est aussi en 2005 qu’émerge le nouveau phénomène du coworking ou les « tiers lieux », endroits partagés comme par exemple les cafés, qui offrent encore plus de liberté. À Paris, la Cantine est le premier lieu de coworking à ouvrir ses portes en 2008. Mais on peut aussi évoquer KWERK, basés dans le 8ème arrondissement : des bureaux ouverts ou privatifs où la notion de bien-être est plus que présente.

Siléopta - cloison acoustique open space

De l’espace de travail au lieu de vie

Aujourd’hui, l’espace de travail connaît donc une nouvelle évolution, dans la stricte ligne de notre transition numérique et du flex office. Les habitudes changent (télétravail, travail collaboratif, mobilité, etc.) et les besoins aussi. Le bureau doit se réinventer pour aller vers une flexibilité optimale dans l’espace et le temps. Les espaces de vie se développent et ne sont plus considérés comme de la place perdue. L’open space reste la formule favorisant le travail collaboratif mais il est devenu indispensable de l’aménager. Entre besoin d’intimité et nécessité de mieux gérer le bruit, il se complète d’aménagements com

me des lieux réservés aux réunions, au téléphone, à la détente, etc.

Le bureau est devenu un espace dynamique, un lieu de travail mais aussi de vie, qui donne envie d’y venir (il suffit de voir les limites du télétravail suite aux différents confinements). Et, pour l’entreprise, cette nouvelle approche permet aussi de valoriser l’espace de travail comme un atout pour attirer et retenir les jeunes talents.

Les espaces dynamiques sont donc aujourd’hui de grands espaces ouverts, où le bruit résonne. Mais cette nuisance n’est pas une fatalité. Les possibilités d’aménagements existent et l’isolation acoustique se gère facilement. À condition de choisir les bonnes solutions pour que le bureau devienne à la fois un espace de travail et de vie, où il fait bon s’y trouver.

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